Philippine nous a à nouveau conseillées. A croire que c’est son blog !
« Tiens, vous devriez profiter de votre renommée virtuelle pour écrire un livre, toutes les deux ! », qu’elle a dit. « Toi mamie, tu aimes Barbara Cartland et France loisirs, tu n’as qu’à écrire un roman sur la télé à la sauce américaine. Et toi, Edmée, avec Simon, tu as toute la légitimité nécessaire pour t’associer au vétérinaire de Villers-sur-Mer pour faire un ouvrage sur les animaux domestiques. »
« Mais avant, souvenez-vous que vous devez développer votre visibilité sur les réseaux sociaux. On n’édite que ceux qui ont déjà des clients, des lecteurs je veux dire, potentiels. Pensez que votre futur éditeur, au fait ce ne sera ni Gallimard ni Dunod encore moins PUF, c’est comme une banque qui ne prête qu’aux riches. Il ne va pas chercher plus loin. Son crédo, c’est la rentabilité, la rentabilité et encore la rentabilité.
Ensuite il faudra que vous assuriez votre promotion. C’est pas votre éditeur qui va s’en charger… N’oubliez pas qu’il vous aura choisies parce que vous aviez une cible toute dévouée et un filon à exploiter. Faudra gérer.
Donc, par exemple, vous inonderez les autres blogs, trouvez-vous des copines plutôt cotées, oui Edmée même Dédé1938, de vos bouquins pour qu’en soient faites des critiques positives. Vous retweeterez tous les tweets où on vous fera de la pub. Vous demanderez à vos lectrices de photographier votre livre dans les grandes surfaces et d’en poster les clichés sur leur Amstramgram. Au fait, vous n’avez toujours pas créé de compte, j’ai vu… Vous attendez quoi ?! »
On commençait à se faire à moitié engueuler pour un machin à la pic et pic et colégram ! A nos âges ! J’aime bien Philippine mais franchement, là, j’ai trouvé qu’elle exagérait ! Alors je suis partie, Simon sous le bras, et je suis allée à l’improviste chez Charlotte pour lui lire une vieille histoire d’ours à la couverture en cuir et au papier jauni, que j’avais trouvée chez un antiquaire à Deauville pendant mon séjour chez Pierrette.
P’tain… J’ai comme une sensation de déjà-vu… 🙂
J’aimeJ’aime